"Dans un univers de cyclistes, seuls les sophistes freinent, les autres se graissent la patte"

Le Moine Fou Barbapou

mercredi 17 novembre 2010

DECLAN



Le Costello nouveau est arrivé !
Declan McManus n'en finit pas de sortir des albums depuis plus de 30 ans. A 57 ans, celui qui se fit appeler Elvis Costello reste extrêmement prolifique. Je dois dire que je ne sais plus à quel numéro nous sommes avec "National Ransom". Je reste néanmoins fidèle à celui que j'ai longtemps pris pour les 4 Beatles à lui tout seul et dont la discographie officielle et non officielle occupe une bonne longueur d'étagère à la maison.
Bon, il faut bien le dire, l'excitation n'est plus la même qu'à la sortie de Trust, d'Imperial Bedroom ou de Blood & Chocolate. Je n'écoute plus "le nouveau Costello" en boucle pendant des semaines comme à l'époque de sa minceur. Mais il est rare qu'il n'y ait pas quelques petits chefs-d'œuvre pop disséminés dans chaque album, avec une mélodie donnant des frissons et l'impression de tenir là un tube (que l'artiste en question n'a que rarement obtenu). Et ce nouveau cru est tout à fait sympa, avec des choses très agréables à écouter, une variété de styles qu'il est un des rares à se permettre, et évidemment quelques longueurs tout à fait pardonnables.
L'album est écoutable (extraits trop courts) ici et un concert en studio récent est écoutable (bonne qualité sonore, interview du maitre) ici.

NATIONAL RANSOM

DR WATSON, I PRESUME

jeudi 4 novembre 2010

BASKETS


Est-ce le fait d'avoir trouvé des Converse pas cher ou suis-je retombé en adolescence ?
Toujours est-il que je suis tombé récemment chez Boulinier sur l'album de la B.O. d'un film pour ados, ancêtre d'American Pie et consorts, apparu sur les écrans français en 1977, "Lâche-moi les baskets". Je l'avais vu à l'époque, on était il faut bien le dire assez loin de Godard et de Philippe Garrel, plutôt dans l'humour potache qui tache.
Aucun souvenir de la BO, le vinyle était à un euro... Soyons fous, j'ai acheté. Je savais à l'avance que je partais pour un voyage dans la teenie-boperie sucrée, et je ne me trompais pas.
Il s'agit d'un album typique de variétés à tendance pop de ces années là, on penserait volontiers aux frères Alessi, parfois un peu aux Carpenters, voire aux Osmonds. On entend un medley rigolo de reprises de chansons de Tommy, une version lente de Baby Love des Supremes, des chansons originales parfois pas mal.
Le disque est signe Cooton LLoyd & Christian, dont je n'avais jamais entendu parler, mais sur lesquels tout est dit ici.
Trop de sucreries gâte les dents, mais çà fait parfois du bien d'écouter de la variété dégoulinante.